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Il s’agit d’un dorsum trop haut (aspect de grand nez) responsable d’un étirement de la peau et des tissus sous cutanés (graisse et muscle) qui le recouvrent. Il forme une bosse sur la vue de profil et apparaît étroit de face. Cet aspect est constamment associé à un excès de longueur et de hauteur du septum, il repousse les cartilages triangulaires vers l’avant et le bas, on constate une hyperprojection de la pointe du nez associée à un aspect de pointe du nez tombante (3). |
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Le nez de l’enfant est classiquement concave vers l’avant et le haut et prend une forme de plus en plus convexe jusqu’à l’âge adulte. Il se produit au cours du vieillissement un affaissement des tissus et une résorption osseuse aboutissant à un aspect de pointe du nez tombante ce qui accentue la convexité du nez (secondaire à une perte de l’attache entre cartilages triangulaires et alaires avec ptose (=chute) des alaires. L’aspect de nez long (grand nez) est majoré en raison d’une réduction de la hauteur du tiers inférieur de la face du fait de la résorption osseuse de la mandibule (mâchoire inférieure). En comparaison avec un tiers inférieur (les mâchoires) diminué, le tiers moyen (ayant pour relief principal le nez) paraît encore plus long. De plus, la graisse sous-cutanée qui adoucissait les reliefs sous-jacents se résorbe aboutissant à une visibilité accrue d’éventuels défauts sous-jacents. La fonction respiratoire du nez se détériore également avec l’âge, potentiellement aggravée par une dysfonction de la valve interne du fait d’une perte du soutien des cartilages triangulaires. De même, la jonction entre le bord inférieur de la cloison nasale (septum) et les crus mésiales se distendent, l’os maxillaire qui constitue le support de la pointe du nez se résorbe, aboutissant à une rétraction columellaire. Ceci provoque une diminution de l’angle nasolabial et ainsi l’impression de pointe de nez tombante (1, 12). Ceci donne également un aspect convexe au dorsum même si il ne préexistait pas de bosse. |
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Le nez de type africain se caractérise par :
1. une peau épaisse 2. un dorsum large et bas, une faible projection de la pointe 3. une pointe de nez plus épaisse que chez les caucasiens, des narines plus dilatées (bâillement des cartilages alaires) 4. une largeur interalaire augmentée (écart entre les insertions des crus latérales, évasement des narines, qui dépassent de plus de 2 mm les canthus internes 5. un nez court 6. un angle labiocolumellaire aigu (sur le profil, entre la lèvre supérieure et la columelle) 7. un nasion bas Ces caractéristiques sont bien sûr soumises à une grande variabilité. |
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Ce
nez particulier s'accompagne d'un arc de cupidon saillant, des lèvres
très charnues et d'une fréquente protrusion bimaxillaire (les mâchoires
sont en avancée par rapport aux tiers supérieur et moyen du visage,
davantage que chez les caucasiens)
Les proportions du visage sont
également différentes de celles du patient caucasien: le visage se
divise verticalement en 3 tiers mais le tiers inférieur est plus large
que le tiers moyen, lequel est à son tour plus large que le tiers
supérieur. Ainsi, les proportions visées lors de la rhinoplastie diffèrent des proportions idéales pour le patient caucasien. 3 proportions idéales sont typiques pour ce type de rhinoplastie : 1. la longueur idéale mesurée du nasion à la pointe de nez doit être superposable à celle du point interlabial (entre les 2 lèvres) au menton 2. la projection de la pointe de nez (jct nasojugale/pointe) est de 0,5 fois la longueur nasale idéale. 3. alignement de la base alaire au niveau des canthus internes (réduire la largeur des narines) De plus, l’objectif le plus courant chez ces patients est d’obtenir : 1. un dorsum droit et plus étroit 2. une pointe de nez davantage projetée et mieux définie (plus fine), |
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Typiquement on retrouve chez les patients issus
du Moyen-Orient des caractères spécifiques au niveau du nez: 1. le dorsum est haut et large (nez large avec bosse), souvent dévié |
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2. le nasion est hyperprojeté c'est-à-dire peu
marqué ou haut,
ce
qui accentue l’aspect de nez long déjà donné par une pointe plongeante
3. la pointe de nez est plongeante avec un angle nasolabial fermé (inférieur à 90°) , elle est hyperprojetée et en rotation vers le bas (distance pointe/ligne verticale est supérieure à 60% de la distance pointe/sillon alogénien) 4. la pointe de nez est également mal définie (épaisse) en partie du fait d'une peau épaisse 5. l’asymétrie entre les narines est fréquente |
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6. l’aspect plongeant de la pointe du nez est souvent accentué au sourire (pointe hyperactive) |
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Les nez asiatiques présentent des caractères
communs fréquents: 1. une peau épaisse 2. un tissu sous-cutané abondant: donnant une pointe large et mal définie 3. des cartilages alaires faibles, avec une pointe de nez hypoprojetée (faible avancée sur le profil) 4. une relative pauvreté du cartilage septal. 5. un dorsum large et peu projeté La pointe du nez de profil peut présenter 2 caractéristiques fréquentes: |
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1. soit rotation haute excessive avec un nez court, en rapport avec un angle labio-columellaire (entre la lèvre supérieure et la columelle) trop ouvert |
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2. soit angle nasolabial fermé Ces patients s'ils ont déjà été opérés de rhinoplastie, surtout dans les pays asiatiques, sont souvent porteurs d'implants de silastic (matière plastique implantable). Dans la majorité, ceux-ci sont bien tolérés mais ils peuvent provoquer des problèmes significatifs chez certains patients : 1. infections, 2. inflammation 3. étirement des tissus par tension excessive, voire nécrose tissulaire (destruction de la peau tendue en excès) déplacement et douleur ou pression chroniques. Ainsi, en France on préfère utiliser des autogreffes (matériel issu du patient lui-même: os ou cartilage) |